Alexandre Le Petit & Flora Pilet
La compagnie NOESIS est née en 2014 de la rencontre entre Flora Pilet, artiste chorégraphique et Alexandre Le Petit, dramaturge, metteur en scène et créateur sonore.
Leur rencontre s’est faite à partir d’un goût partagé pour la recherche et l’expérimentation, et de la croyance commune dans la possibilité de faire exister des questions philosophiques, ontologiques et politiques au cœur du champs artistique et culturel.
Les travaux de la cie NOESIS prennent forme dans l’hybridation des modes d’énonciation et de représentations de ces différents champs, en vue d’alimenter constamment l’interrogation de la place et de la responsabilité de l’art et de la culture dans la construction sociétale.
Leurs créations s’articulent sur des territoires en apparence hétérogènes, qui relient le plateau aux espaces intermédiaires, aux laboratoires, aux hôpitaux psychiatriques, aux maisons de retraites, aux bibliothèques, aux rues, aux écoles, aux places publiques, etc.
En tant que « chambre d’écho », la cie NOESIS cherche à donner une certaine visibilité à l’invisible, aux invisibles, aux inaudibles, comme avec les projets Culture Santé et Culture Justice, ou bien elle fait exister des interrogations métaphysiques sur le désir et la solitude, comme dans FACES (pour Narcisse), ou encore elle cherche dans le cinéma une forme hybride qui donnerait corps à nos chimères personnelles, comme dans le film DIANE METAMORPHOSIS, réalisé par le cinéaste Christophe Bisson.
Avec L’ARRACHEMENT, la rencontre avec la question se fait plus directement encore, dans une forme d’épreuve avec le public, accompagné par lui dans une scène brut, sans retranchements, sans ombres, et sans répit pour les participants, danseurs et comédiens compris.
A travers une grande exigence esthétique et un soin particulier accordé à la dramaturgie, leurs propositions artistiques visent à offrir une expérience capable de mettre en jeu l’intelligence créatrice du spectateur, et à ouvrir des questionnements qui travaillent l’imaginaire politique collectif.
«S’il y a un sens du réel, il doit aussi y avoir un sens du possible.»
Robert Musil, L’Homme sans qualités