NOESIS

Alexandre Le Petit & Flora Pilet

La compagnie NOESIS est née de la rencontre entre Flora Pilet, artiste chorégraphique et Alexandre Le Petit, dramaturge et créateur sonore. 

Leur rencontre s’est faite à partir d’un goût partagé pour la recherche et l’expérimentation, et de la croyance commune dans la possibilité de faire exister des questions philosophiques, ontologiques et politiques au cœur des pratiques artistiques et culturelles. 

Les travaux de la cie NOESIS prennent forme dans l’hybridation des modes d’énonciation et de représentations de ces différents champs, en vue d’alimenter constamment l’interrogation de la place et de la responsabilité de l’art et de la culture dans la construction sociétale. 

Leur démarche artistique est profondément tournée vers la question de l’altérité.

Cette question guide tous les projets de la compagnie, aussi bien dans la création, dans la recherche, la médiation artistique et dans toute forme nécessaire à la vivacité du commun.  

En tant que « chambre d’Écho », la cie NOESIS cherche à donner une certaine visibilité à l’invisible, aux invisibles, aux inaudibles, comme avec les projets Culture Santé et Culture Justice, ou bien elle fait exister des interrogations métaphysiques sur le désir et la solitude, comme dans FACES (pour Narcisse), ou encore elle cherche avec le cinéma une forme hybride qui donnerait corps à nos chimères intimes, comme dans le film DIANE METAMORPHOSIS, réalisé par le cinéaste Christophe Bisson.  

Avec L’ARRACHEMENT, performance tirée d’après trois pages d’Henri Michaux, la rencontre avec la question se fait plus directement encore, dans une forme d’épreuve avec le public, accompagné par lui dans une scène brute, sans retranchements, sans ombres, et sans répit pour les participants, danseurs et comédiens compris.  

Leurs propositions artistiques visent à offrir une expérience capable de mettre en jeu l’intelligence créatrice du spectateur, et à ouvrir des questionnements qui travaillent l’imaginaire politique collectif. 

«S’il y a un sens du réel, il doit aussi y avoir un sens du possible.» 
Robert Musil, L’Homme sans qualités

cie-noesis.org